Décarie, déserté?
Décarie, 8h |
Je commence ma marche un
dimanche à 8 h du matin au sud de la ville au coin de Décarie et Queen Mary.
J’habite proche de ce secteur et je m’attendais à une moindre d’activité. Étant une autoroute construite pour accueillir des automobiles et bordé de tours de bureaux et des institutions,
je me demande, ou est le bruit? Ce n’est pas ce genre de calme qui habite
Décarie. Il y a zéro vivacité et dynamisme! Les voies et les espaces de
stationnements sont vacants!À cette heure-là, grâce au manque de voitures et de piétons, je ralentis mes pas afin de pouvoir me
balader pour capter chaque petit détail dans les coins des petites ruelles. Contrairement à ce que je
pensais, cette relation entre le lieu et les gens est différente de ce que je pensais. Cette autoroute inanimé et calme m’invite à explorer ses composantes qui ont créé ce
calme inattendu. Je suis surpris du confort ressenti. Je m’attendais à croiser
des gens, je cherchais constamment des piétons, tout comme moi, qui se baladent
pendant ce beau matin. Mais, un soudain changement me déstabilise, un camion de nettoyage
passe rapidement sur la voie de côté afin de nettoyer le bord du trottoir. Ce
sentiment de surprise m’a frappé en premier parce que connaissant ce secteur comme
chez moi, comme étant une autoroute achalandé et non étant tranquille, le bruit
du camion m’aurais surement était indifférent.
Pause enchantée
Parc Mackenzie-King |
Les résidents encore
endormi, je décide de passer par le parc entre Cote-Sainte Catherine et Saint-Kevin.
C’est certainement un matin où le calme règne en maitre, un matin réveillé par
le chant des oiseaux et enchanté par la présence des écureuils au-dessous des
ombres des arbres. Je n’entends que mes pas qui écrasent les feuilles mortes. Cette
balade dans le parc me rend conscient que je peux m’assoir tout seul, afin d’admirer
ce spectacle végétal vibrant de paix et d’harmonie. Je me sens à l'aise, je me
sens chez moi. Cette courte pause contemplative m’a permis de remplir une
énergie sereine. C’était certes, ce dimanche magique qui a amplifié ma joie
naturelle. La seule activité dans mon voisinage est les écureuils qui
s’approchent, puis s’éloignent. Je suis en train de me préoccuper par de
petites choses qui ne se révèlent qu’auprès d’un grand moment de silence et d’observation,
comme toutes les bêtes et bestioles qui y vivent et qui se tapissent sous les
feuilles mortes. En effet, dans n’importe quelle direction que je me tourne, je
trouve quelque chose d’intéressant, de passionnant. J’ai quitté cet
environnement paisible pour reprendre mon trajet sur Cote-Sainte-Catherine.
Contemplation de l’isolement
Arriver au coin de
Victoria et Cote-Sainte-Catherine, cette intersection à une ambiance différente
parce qu’il y a un peu plus de l’activité, minime, mais tout de même. De là, je
me suis assis sur un banc en face du métro pour simplement examiner l’ambiance
et regarder les gens qui passent. Je commence à voir un peu de voitures, pas de
camions ni d'autobus, mais juste des voitures. Il faut dire qu’il n’était que 8
h 45. A cette heure, il y a néanmoins un peu plus d’animation : des piétons
entrent et sortent de la station de métro. Ce qui me choque par contre, c’est
bien l’indifférence des gens envers tout ce qui se passe dans leur voisinage.
Vivant dans leur petit monde, voulant juste parcourir le trajet de A à B, ils
ne portent pas attention à ce qui les entoure, à ce qui se passe autour, aux
gens qu’ils croisent. Huit personnes sur dix portent leurs écouteurs et
regardent droit devant, marchent rapidement en regardant le sol.
Métro Côte-Sainte-Catherine, l'indifférence règne |
Tournant non désiré
Rue Légaré |
Hôpital juif, Côte-Des-Neiges |
Fin catholique
Oratoire Saint-Joseph |
« Ce n’est pas la destination qui compte, c’est
le voyage »
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